Le troisième trimestre de grossesse commence le septième mois et finit le neuvième et se termine évidemment par l’accouchement : entre impatience et fatigue, la femme n’a plus qu’une seule envie, mettre son bébé et pouvoir le serrer tendrement entre ses bras.
Ce dernier trimestre est caractérisé par deux grands aspects physiques à savoir la fatigue et l’accélération de la prise de poids ; et un aspect psychologique à maîtriser pour le bon déroulement de l’accouchement.
Nous allons exposer ci-dessous ces trois aspects :
- La fatigue: lors du troisième trimestre, la femme enceinte est sujette à une grande fatigue pouvant entraîner des essoufflements et des vertiges. Ceci provient du fait que le Bébé continue à puiser dans son organisme (graisse, vitamines, oxygène…), il continue également sa gymnastique dans le ventre de sa maman surtout la nuit car il est éveillé et peut empêcher ainsi sa mère de dormir : il faut savoir qu’à ce stade le congé de maternité commence à être le bienvenu, sinon la négociation avec son employeur d’un allègement du temps de travail est vivement recommandée.
- La prise de poids: lors du troisième trimestre, la prise de poids s’accélère car le Bébé a presque terminé son développement et il a besoin de stocker de la graisse. En effet, il a 1 kilo au début du trimestre et atteindra en général 3.5 kilos à la fin. Pour la maman, la prise de poids est entre 9 et 12 kilos mais cela dépend de sa morphologie ; cependant l’accélération de fin de grossesse reste une règle générale pour toutes les femmes.
- Sur le plan psychologique, la femme enceinte est sujette à des angoisses, inquiétudes, stress, peurs diverses, petites insomnies et mêmes quelques petits cauchemars…cela provient d’un effet cumulé de l’excitation et l’impatience de voir le fruit de neuf mois d’attente ; et de la peur du déroulement de l’accouchement, des douleurs, de divers questionnements sur l’aspect et la santé du Bébé, le retour à la maison…
Toutes ces inquiétudes sont normales et naturelles, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à poser des questions à son médecin et à ses proches pour se sentir rassurée, mais il ne faut pas que cela devienne une psychose : il faut savoir « lâcher prise » et se dire que l’on n’est ni la première ni la dernière à donner la vie. Dans ce cadre 30 minutes de marche par jour sous autorisation de son médecin sont vivement recommandées pour améliorer la circulation sanguine et l’aider à retrouver son calme. Son état psychologique est déterminant, elle doit être sereine, confiante et se dire que son petit bout de chou sera bientôt là pour remplir sa vie de joie et de bonheur !