Nous sommes souvent amenées à dire « non » à nos enfants alors qu’il est préférable pour leur bien être de leur dire « oui » le plus souvent possible ce qui ne veut pas dire qu’on va tout leur permettre mais simplement exprimer la même chose en changeant un « non » par un « oui », par exemple au lieu de dire « non, tu ne peux pas manger des biscuits avant le repas » on va dire « oui, tu ne peux manger des biscuits après le repas ».
En effet, dire « non » augmente le sentiment d’impuissance chez votre enfant, lui rappelle que vous détenez le pouvoir, cela le met sur la défensive, l’incite à vous défier et à s’opposer par un « non » de réaction car il réalise le pouvoir associé à ce mot et l’utilise à son tour pour s’affirmer. D’ailleurs, quand vous utilisez trop de « non » l’enfant ne l’entend plus ou réplique par autant de « non ».
Quand l’enfant dit « non », laissez-le s’exprimer et donner lui l’occasion de discuter et de justifier son « non », cela est important pour forger sa personnalité et ne pas être par la suite un adulte soumis. Il faut être capable de le convaincre de façon subtile.
Si votre enfant vous dit trop de « non » sachez tout d’abord que vous en dites trop aussi, donc :
- Commencez par réduire vos « non » en les remplaçants le plus possible par « oui » ;
- Changer vos « non » en verbes impératifs du type : arrête ou stop ;
- Evitez les questions fermées qui laissent l’occasion à votre enfant de vous dire « non » et remplacez les par des questions ouvertes avec des choix du type : « tu veux mettre cette robe ou cette tenue ? » au lieu de « veux-tu t’habiller ? » ;
Alors que « non » est un langage de rejet, dire « oui » même pour exprimer exactement la même chose dans le fonds, est un langage d’acceptation, une attitude positive poussant l’enfant à réagir également positivement : il sera plus collaborateur et plus apte à dire « oui » à son tour car il sent que sa demande a une valeur pour vous puisque vous ne la réfutez pas automatiquement.